Canterbury Racing School.
Des Mazda RX-7 Batmobile, avec pneus lisses et cage de sécurité. Des Formules Ford (monoplace), une combinaison de sécurité, des souliers de pilote, un casque et une température magnifique pour aller batifoler sur un circuit de course. C'est la formule parfaite pour apprécier pleinement les conseils d'experts de la conduite automobile!
L'après-midi débute par un charmant discours sur les manoeuvres que nous ferons avec les bolides, le parcours, la ligne de course, le freinage, la position de conduite et tout ce qui concerne le déroulement de l'après-midi.
Pas trop de blabla, c'est le moment de passer à l'action!
Le "coach" fait deux tours en tant que conducteur dans la RX-7. Il indique quoi faire et ne pas faire, par exemple tourner trop raide et faire une vraie glisse (drift!). C'était mieux qu'un tour de manège! Ensuite, c'est mon tour. 6 tours avec la RX-7, avec les conseils du pro assis à coté de moi. Première impression : c'est raide! La suspension et la direction communiquent très rapidement. Le freinage est plus compliqué que je croyais. En fait, c'est la partie la plus difficile! Soutenir la puissance, les changements de vitesse (avec le shifter à gauche, je vous en prie!) négocier les virages, tout ca se fait très bien. Mais freiner! Plus fort, moins fort, bloquer les roues, en belle ligne droite, au bon moment... Tout un défi, mais ca s'apprend quand meme assez bien!
Le son du moteur est envahissant dans l'habitacle. La plupart des artifices d'isolation du son sont retirés dans ces voitures, ce qui augmente l'impression de vitesse! Dans le coin des 6500 tours/minutes, le petit moteur rotatif chante superbement bien! C'est un délice! Le changement de vitesse de la 3e à la 4e est amusant : l'embrayage de course prend immédiatement, et le son (encore lui!) est enivrant! 6 tours, ca passe très vite, à peine le temps de s'habituer à la voiture qu'il faut déjà aller la garer. Mais c'est pour se reposer un peu des sensations fortes avant d'aller s'assoeir dans la Formule Ford!!!!
Formule Ford : monoplace, structure en tubes d'acier, carrosserie en fibre de verre. Plusieurs compétitions dans le monde utilisent ces monoplaces. Le moteur à "push rods" n'est plus jeune jeune, mais offre une performance très agréable. C'est donc les fesses très près du sol que se poursuit l'expérience de conduite! Le levier de vitesse reprend sa place, à portée de ma main droite (merci les américains). Les jauges sont difficiles à lire en pleine action, alors on se fie beaucoup plus au son. Le chant du moteur dans les 6000 tr/min est encore une fois délectable, surtout accompagné de la poussée dans le dos que ca offre. La puissance n'est pas exagérée, alors la voiture se controle bien après avoir appris à vivre avec l'embrayage très "racing" (j'ai callé quelques fois). Le freinage demeure encore une fois le nerf de la guerre. Appliqué correctement, le freinage propulse le pilote dans ses ceintures! Les souliers de course sont indispensables. L'espace pour les pieds étant très restreint dans la monoplace, le mouvement latéral entre l'accélérateur et la pédale de freinage est limite, comme le prouve les quelques fois ou on appuie sur les deux pédales en meme temps!
6 tours, ca passe encore plus vite quand on est seul maitre à bord. Ca laisse le temps d'accélérer les tours quand meme. Mais le plus beau dans cette histoire, c'est que j'ai pris 12 tours! haha! Un verre d'eau, quelques commentaires/conseils du grand chef, puis on reprend. C'est meilleur la deuxième fois. Il est possible de pousser plus, freiner moins fort, garder plus de vitesse. Les sorties de virage avec la pédale au plancher sont fortes en émotions!
Puis, je me risque à regarder la jauge de pression d'huile dans la ligne droite. Selon mon instructeur, ca devrait se situer au-dessus de 30 (lb/in2 I presume...). Le temps de me rappeler cette information, la zone de freinage est plus qu'entamée, et je n'ai encore rien touché! Surprise! Je bloque les pneus et fait un spectaculaire nuage de fumée, tout en continuant tout droit sur le premier virage. Le temps de me replacer et mon instructeur me gronde gentiement, en me disant que si j'améliore mes temps au tour, je ne peux pas me permettre de freiner de plus en plus tard! Je refais deux petits tours, et mon expérience de conduite sur des voitures de course se termine. L'ami Jonathan étant avec moi pour prendre des photos, j'ai plein de souvenirs!
http://www.racingschool.co.nz/
picasaweb.google.com/g.arsenault
L'après-midi débute par un charmant discours sur les manoeuvres que nous ferons avec les bolides, le parcours, la ligne de course, le freinage, la position de conduite et tout ce qui concerne le déroulement de l'après-midi.
Pas trop de blabla, c'est le moment de passer à l'action!
Le "coach" fait deux tours en tant que conducteur dans la RX-7. Il indique quoi faire et ne pas faire, par exemple tourner trop raide et faire une vraie glisse (drift!). C'était mieux qu'un tour de manège! Ensuite, c'est mon tour. 6 tours avec la RX-7, avec les conseils du pro assis à coté de moi. Première impression : c'est raide! La suspension et la direction communiquent très rapidement. Le freinage est plus compliqué que je croyais. En fait, c'est la partie la plus difficile! Soutenir la puissance, les changements de vitesse (avec le shifter à gauche, je vous en prie!) négocier les virages, tout ca se fait très bien. Mais freiner! Plus fort, moins fort, bloquer les roues, en belle ligne droite, au bon moment... Tout un défi, mais ca s'apprend quand meme assez bien!
Le son du moteur est envahissant dans l'habitacle. La plupart des artifices d'isolation du son sont retirés dans ces voitures, ce qui augmente l'impression de vitesse! Dans le coin des 6500 tours/minutes, le petit moteur rotatif chante superbement bien! C'est un délice! Le changement de vitesse de la 3e à la 4e est amusant : l'embrayage de course prend immédiatement, et le son (encore lui!) est enivrant! 6 tours, ca passe très vite, à peine le temps de s'habituer à la voiture qu'il faut déjà aller la garer. Mais c'est pour se reposer un peu des sensations fortes avant d'aller s'assoeir dans la Formule Ford!!!!
Formule Ford : monoplace, structure en tubes d'acier, carrosserie en fibre de verre. Plusieurs compétitions dans le monde utilisent ces monoplaces. Le moteur à "push rods" n'est plus jeune jeune, mais offre une performance très agréable. C'est donc les fesses très près du sol que se poursuit l'expérience de conduite! Le levier de vitesse reprend sa place, à portée de ma main droite (merci les américains). Les jauges sont difficiles à lire en pleine action, alors on se fie beaucoup plus au son. Le chant du moteur dans les 6000 tr/min est encore une fois délectable, surtout accompagné de la poussée dans le dos que ca offre. La puissance n'est pas exagérée, alors la voiture se controle bien après avoir appris à vivre avec l'embrayage très "racing" (j'ai callé quelques fois). Le freinage demeure encore une fois le nerf de la guerre. Appliqué correctement, le freinage propulse le pilote dans ses ceintures! Les souliers de course sont indispensables. L'espace pour les pieds étant très restreint dans la monoplace, le mouvement latéral entre l'accélérateur et la pédale de freinage est limite, comme le prouve les quelques fois ou on appuie sur les deux pédales en meme temps!
6 tours, ca passe encore plus vite quand on est seul maitre à bord. Ca laisse le temps d'accélérer les tours quand meme. Mais le plus beau dans cette histoire, c'est que j'ai pris 12 tours! haha! Un verre d'eau, quelques commentaires/conseils du grand chef, puis on reprend. C'est meilleur la deuxième fois. Il est possible de pousser plus, freiner moins fort, garder plus de vitesse. Les sorties de virage avec la pédale au plancher sont fortes en émotions!
Puis, je me risque à regarder la jauge de pression d'huile dans la ligne droite. Selon mon instructeur, ca devrait se situer au-dessus de 30 (lb/in2 I presume...). Le temps de me rappeler cette information, la zone de freinage est plus qu'entamée, et je n'ai encore rien touché! Surprise! Je bloque les pneus et fait un spectaculaire nuage de fumée, tout en continuant tout droit sur le premier virage. Le temps de me replacer et mon instructeur me gronde gentiement, en me disant que si j'améliore mes temps au tour, je ne peux pas me permettre de freiner de plus en plus tard! Je refais deux petits tours, et mon expérience de conduite sur des voitures de course se termine. L'ami Jonathan étant avec moi pour prendre des photos, j'ai plein de souvenirs!
http://www.racingschool.co.nz/
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